L’OS DU BONHEUR OU L’OS DE VOEU

L’os de vœu, encore appelé « Furcula » ou bréchet, est ce célèbre os en forme de « V » ou de « Y » que l’on trouve sur la carcasse du poulet dominical.

Dans de nombreuses familles, on saisit au cours du repas ce petit os que chacun tire de son côté jusqu’à ce qu’il casse. Celui qui a la branche la plus longue verra son vœu exaucé .

L’os de vœu devient alors l’os du bonheur.

D’où vient cette tradition ?

Une Tradition ancienne venue des Etrusques

Les historiens pensent que la tradition de l’os de vœu provient d’Étrurie, 400 ans avant notre ère. Les Étrusques, civilisation du nord de l’Italie, sont convaincus que les hommes doivent se plier à la volonté des Dieux. Il leur faut donc comprendre les signes que les Dieux leur envoient.

Les prêtres et devins étrusques, lors de rituels, attribuaient à la poule et au coq des vertus divinatoires.

C’est pour sa forme qui évoque l’entrejambe féminin, symbole de vie et de fécondité, que l’os fut choisi et vénéré.

Sous la période romaine, la tradition a évolué :
« Il y avait trop peu d’os sacrés et trop d’amateurs de bonnes grâces. »
Ils eurent donc l’idée de briser l’os en deux parties.

Les conquêtes romaines permirent à cette tradition de se répandre de pays en pays bien au-delà du bassin méditerranéen.


Plus tard, les Européens emporteront dans leurs malles cette superstition, jusqu’en Amérique. C’est autour de la dinde, le jour de Thanksgiving, que la tradition du « wishbone » se perpétue.

Judy Garland et Mickey Rooney
dans « Andy Hardy » réalisé par Georges B. Seitz, photo : John Springer.
Judy Garland et Mickey Rooney dans « Andy Hardy » réalisé par Georges B. Seitz, photo : John Springer.